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IX- Plan d’aménagement sommaire

IX. PLAN D’AMÉNAGEMENT SOMMAIRE

La CNHCU souhaite mettre en place un jardin botanique national à la dimension de l’histoire de la République d’Haïti, qui soit innovant et qui reflète bien les multiples microclimats, les savoirs et valeurs traditionnels avec la variabilité des plantes médicinales, la variabilité des cultures, la variabilité de la végétation naturelle, le terroir haïtien du point de vue scientifique et culturel. Le Jardin botanique national représentera essentiellement la richesse en biodiversité végétale de l’île d’Haïti et une partie pourra être dédiée à la connaissance de la végétation d’autres pays / régions.
Le plan d’aménagement sommaire est présenté à la page suivante. Sujet à modification en fonction des réalités de la mise en œuvre, il couvre la totalité des thématiques abordées par le jardin :

  • Une pépinière
  • Les forêts sèches d’Haïti, incluant une partie dédiée aux cactacea (cactus) ;
  • Les arbres à valeur culturelle (Mapou, Figuier, Trompette, Medsiyen, etc., et leurs légendes) ;
  • Les « jaden lakou »
  • Les essences forestières
  • Les systèmes caféiers et cacaoyers avec les arbres de couverture ;
  • Les plantes médicinales d’Haïti (exprimant les savoirs traditionnels, où l’étiquetage précise les parties utilisées et leurs propriétés)
  • La végétation des hautes montagnes haïtiennes, représentant les différentes unités de végétation présentes dans les zones comme La Selle (RB, La Visite, Foret des pins) et la Hotte (Macaya)
  • Bambouseraie
  • Le jardin tempéré
  • Une école de botanique
  • Un herbier
  • Un Musée d’histoire naturelle
  • Les espèces d’hibiscus
  • Les fougères
  • Les orchidea et aracea
  • Les plantes mellifères (sur lesquelles les abeilles butinent pour faire leur miel) ;
  • Les arbres fruitiers d’Haïti (avec en particulier les manguiers et les avocatiers)
  • Un espace d’agriculture locale
  • Le jardin japonais
  • Une canneraie
  • Les mangroves et plantes halophiles ;
  • Les plantes de clôture (qui pourraient constituer la clôture même du jardin botanique) ;
  • Un jardin aquatique représentatif des zones humides ;
  • La savane africaine ;
  • Un site écologique naturel (une partie du terrain sera laissée avec la végétation indigène pour la conservation in situ)

Plus des zones de loisirs, d’hébergement écologique, de restauration, de vente, des aires de stationnement, un centre de congrès, une tour centrale d’observation, un lac central, des espaces pour enfants, des zones de simulation des risques environnementaux et liés au changement climatique. Certaines thématiques ne sont pas prioritaires pour les cinq premières années de développement du jardin.
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Plan JBNH